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  • COMPOSITION DE LA COMPAGNIE ET PARCOURS DE FORMATION

 

La Compagnie de hip-hop KLP, créée en 2003, est constituée de sept danseurs interprètes : Brice Bernier, Karim Bouheudjeur, Yanis Blanchard, Nabil Elkahyer, Hocine Jouini, Sofian Jouini et Jérôme Monar. Lors de leurs représentations, ils sont également accompagnés par un technicien son : DJ Gazooz et par un technicien lumière : Mathieu Arnal. Enfin, KLP comprend de deux représentants : Aziz BOUHEUDJEUR (le président) et Abdelaziz TAHAR dit « Le patron ».

 

Ses danseurs, issus de Nantes, ont fait leurs gammes au sein de l’école de danse HB2 de Yasmin Rahmani dès l’âge de 7-8 ans.

Mais c’est au sein du collectif C’West d’Abdelaziz Tahar créé en 1998 (comprendre : citoyens de l’Ouest) que le groupe a conçu sa section de danse et surtout appris les rudiments du fonctionnement d’une association pour ensuite créer sa propre compagnie.

        

KLP, sigle de Kebrea Lock Pop, représente trois formes traditionnelles du hip hop.

La première se pratique au sol, les deux autres debout. Techniquement, le break (ou « kebrea » en verlan, d’où le K initial) est un ensemble d’enchaînements pratiqués au sol. Le lock, plus connu en France sous l’appellation « smurf », met en évidence les expressions du visage. Enfin le pop donne l’impression au public d’avoir devant les yeux un danseur-automate.

Si la compagnie a choisi cette appellation, c’est notamment parce qu’ils sont capables de danser chacun de ces styles alors que la plupart des groupes sont spécialisés.

 

CREATIONS

 

L’écriture chorégraphique qui est collective donne naissance à des chorégraphies énergiques et rythmées et à des passes de danse audacieuses et acrobatiques.

Depuis la création de KLP, la troupe a monté différents spectacles :

 

o        2003-2004 « Le Sous-sol ».

         Le groupe, repéré par Christian Druard, directeur du Triangle, une scène rennaise, a eu un mois et demi pour monter le spectacle. Onyx qui a été la première scène professionnelle de la région nantaise où KLP s’est produite, a été un véritable tremplin pour ces jeunes danseurs dont l’espoir était de vivre de leur passion. Le Sous-sol a été présenté dans la région nantaise, à Saint-Nazaire, à Brest et à Laval.

         Le Sous-sol ne raconte pas précisément une histoire. Il évoque plutôt un lieu à la fois proche des enfers et du ciel. Un lieu de déviance, de perdition, mais aussi un lieu où prendre appui pour s’élever, un lieu où ferment, à l’abri des regards inquisiteurs, la liberté et le rire.

En résumé, il illustre une forme de montée vers la lumière en partant du plus bas. « L’énergie, la dynamique et l’enthousiasme de la danse poussent vers le haut et nous dirigent vers le ciel. C’est une métaphore ». 

         Cette première création personnelle a remporté, en septembre 2004, le premier prix des Synodales de la ville de Fontainebleau, festival regroupant des compagnies nationales et internationales qui a pour vocation d’aider des compagnies contemporaines émergentes.

KLP a également remporté en 2003, à Saint-Brieuc, le tremplin régional hip hop du festival Art-Rock.

 

o      Janvier 2004 « Break de pointe »

Spectacle monté avec des danseuses de formation classique de l’école de danse de la ville de Couëron.

 

o        2006 nouvelle création « Sissa ».

 

Ce nouveau spectacle, intitulé Sissa, s’inspire de la légende du jeu d’échecs. Logique du jeu, affrontements, enjeux de pouvoirs, travail de groupe, tout est mis en mouvement et en musique dans cette chorégraphie.

"Un véritable voyage à travers le temps et l’espace, dans l’univers du jeu d’échecs."

Le chaos... puis la meute gagne la lumière, la danse, et conte la légende de son créateur : le brahmane Sissa. La danse Hip Hop passe alors ce mythe d'Orient à travers un prisme à 7 facettes, pour en extraire l'essence, un mélange inattendu d'univers étrangers. 

 

PHILOSOPHIE DU GROUPE

 

         La troupe a aussi pour habitude de multiplier les Battles – un concours où deux troupes de danseurs s’affrontent simultanément sur une même musique leur permettant d’enrichir leurs techniques et de rencontrer des danseurs venus de tous les horizons.

         Enfin, au delà de ces spectacles, chaque membre s’investit personnellement dans la transmission de la danse par le biais d’ateliers permanents et ponctuels sur l’ensemble de la région nantaise. Leur but est de toucher un public plus large que celui des seuls aficionados du Hip Hop.

Le groupe ne revendique pas une appartenance à un quartier, sa danse est avant tout située dans les racines du hip hop. Ils s’inspirent de la vie de tous les jours et dansent sur des mélodies : la soul, le jazz, la capoéîra. Ils refusent les préjugés et les idées toutes faites sur le hip hop. Leur univers n’est pas symbolique des quartiers, de la violence ou des revendications

 

Vidéo du Premier spectacle :

"Le sous-sol"